Le premier confinement lié à la pandémie mondiale n’aura donc pas affecté l’emploi du temps du groupe. Il aura même permis d’accélérer le processus créatif de Staring at the Sun, troisième album que vous écoutez en lisant ces lignes. Ou que vous réécoutez probablement. Car outre son caractère addictif, ce bijou prend toute sa splendeur au fil des passages répétés sur nos diffuseurs stéréo. Renouvelant leur confiance à Santi Garcia du studio Ultramarinos Costa Brava, les quatre musiciens ont accepté d’être mis en danger par l’ingénieur du son avide de nouveautés et ont exorcisé les influences enfouies au fond de leur cœur. Staring at the Sun, ode aux mélodies et aux accents New Wave chers à The Cure et Killing Joke, sera la pierre angulaire d’un groupe qui roule à tombeau ouvert sur l’autoroute de l’imprévisible. « Like Gods We Feast » ou « Secrets » pourraient résumer à eux-seuls le fantastique changement de braquet : ajout de boucles et de synthétiseurs, persistance d’un basse/batterie indestructible, profusion de guitares cristallines et puissantes, flopée de voix entêtantes… Ces garçons savent écrire de bons morceaux, c’est un fait. Ils savent également les jouer. Mais surtout, ils savent leur donner une âme en équilibrant la puissance des sons par l’immédiateté de textes épurés. Des textes aux images claires et percutantes, abordant des thèmes radicaux liés à l’échec, la solitude, l’isolement ou la maladie mentale. Un quotidien loin d’être rose mais avec un message porteur d’espoir. De retour dans l’écurie Kicking Records, Not Scientists est dans les starting-blocks afin d’exprimer son amour éternel pour le rock mélodieux et harmonieux et son attachement aux ambiances synthétiques et polyphoniques.
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Rien n’est jamais vraiment fini. C’est le leitmotiv de The Eternal Youth, qui croit à la renaissance des choses même moribondes. A peine un an et demi après la sortie de leur premier album, les caennais reviennent avec leur deuxième opus sous le bras. Une courte latence qui pourrait laisser croire que les deux productions se ressemblent comme deux gouttes d’eau de la fontaine de jouvence. Il n’en est rien ! Si Me and You Against The World, sorti en novembre 2018, est ancré dans le punk de 77, Nothing Is Ever Over baigne lui dans les 80’s, la cold wave et le post punk. Quelque part entre The Smiths, The Chameleons, Buzzcocks et Alkaline Trio. Avec une production léchée mettant en exergue les arrangements et la voix lead, ce second album semble plus mature et plus sombre. Le discours et le ton ont durci, mais l’énergie reste le maître mot, fédérant initiés comme profanes. The Eternal Youth, propose ici une poésie électrique prenant son envergure tout au long des 8 titres à écouter en boucle. Comme si chaque fin n’était qu’un nouveau départ.
Supermunk est un power trio ardéchois composé de Ben Bacon, Le Bazile (No Guts No Glory, Not Scientists) & Forest (Sons of Buddha, Napoleon Solo, Black Zombie Procession, Forest Pooky…). Né des cendres de Annita Babyface & the Tasty Poneys (2008 – 2011), ce groupe vous offre un punk rock 90’s soutenu par des mélodies alambiquées dont vous ne pourrez plus vous défaire. Une rythmique qui vous fera danser comme un(e) diable(sse) toute la nuit. Le tout vous collant un sourire aux lèvres pour la journée ! Un premier album éponyme en 2016 fut suivi de ‘‘ Stuck In The Darkness ’’ en 2018. Supermunk est retourné en studio au mois de février 2021 pour enregistrer leur nouvel album au fameux Warmaudio, à Lyon. On se prépare à écouter de nouveaux tubes début 2022 !